Un marché en pleine expansion actuellement, la location saisonnière offre de nombreux avantages autant pour les propriétaires que pour les locataires. La démarche de mise en location est certes des plus simples et plus rapide. Toutefois, pour éviter les arnaques, mieux vaut prendre des précautions depuis la consultation des annonces jusqu’à la signature du contrat de location.
Devenu une véritable tendance depuis maintenant quelques années, la location saisonnière est une excellente manière de partir en vacances à moindre budget pour les locataires et un moyen de générer une revenue importante pour les propriétaires. Le principe consiste à louer à des particuliers en vacances sa résidence principale ou secondaire, sa maison de famille… ou tout autre type de logement inoccupé le temps des vacances. Afin de trouver une annonce pour une location meublé saisonnière d’ailleurs, internet regorge de sites immobiliers et d’agences immobilières proposant des centaines, voire des milliers d’annonces pour ce type de location. Vigilance est donc de mise lorsqu’on traite ce genre de location à courte durée. Effectivement, la location saisonnière n’est pas incluse dans les lois concernant les baux d’habitations classiques. Il existe toutefois des règles à suivre pour que chaque partie puisse assurer leur responsabilité face à l’engagement pris au cours de la négociation. Le contenu du contrat de location saisonnière est librement fixé par les deux parties concernées. Toutefois, pour qu’il y ait confiance, le propriétaire se doit d’envoyer au locataire un descriptif détaillé du logement, de son emplacement, ainsi que du mobilier présent, sans oublier les conditions financières. Par ailleurs, l’acompte ou l’arrhes demandées par le propriétaire ne doivent pas dépasser le quart du loyer total et il ne peut le réclamer qu’au cours des six mois avant la prise du logement. Sachez également que le solde total du loyer ne pourra être sollicité qu’un mois avant le début du contrat. Éviter ainsi d’envoyer de l’argent à l’étranger au cours de la négociation de location d’une location saisonnière. En cas de clauses abusives ou de pratiques commerciales trompeuses ou d’annulation de la réservation, une résiliation contrat de location s’impose. La loi Hamon et assurances apportent d’ailleurs des explications plus claires sur ces notions qui pourraient être à l’origine de l’annulation du contrat. La loi Hamon effective depuis le 1er janvier 2015 prévoit effectivement que le contrat de location saisonnière peut être résilié à tout moment sans avoir à se justifier et sans frais. Un délai de rétractation de 14 jours est aussi accordé pour chaque partie depuis la conclusion du contrat afin de renoncer à l’accord.